Défouloir ontologique

Qu'on ne s'y méprenne pas l’Édito n'est pas là pour apprendre la vie à qui que se soit mais simplement, très calmement d'ailleurs pour permettre premièrement un échange intérieur et un marquage historique, daté, de la vision de l'époque à un instant donc relativement précis par un pauvre paysan gardois.

 

Rien de transcendant donc, c'est même plutôt un exercice égotiste et égoïste car les clients désirent plutôt connaitre le prix des denrées disponibles et lui, l'auteur, à travers son ambition indomptée s'amuse à rédiger au lieu de planter.

Toutefois c'est peut être aussi cet exutoire alphabétique qui permet de ne pas se fusiller la santé mentale en digérant par la rédaction le flux d'information en gestation ininterrompue dans son cerveau.

 

Ne cherchons pas à travers les lignes qui suivent à comprendre un tant soit peu l'univers matériel ou la réalité immatérielle de la pensée paysanne contemporaine, non l’Édito est un crachat, une salve, qui permet probablement de continuer - pour l'auteur en tout cas - de garder la maitrise d'une capacité rédactionnelle minimale, mais qui avant tout et surtout représente une bouteille à la mer dans cet océan de folie représenté par cette société exécrée dont pourtant il ne sait se passer.

 

Pour être franc mieux vaut amplement lire quelques pages de Shakespeare, Baudrillard, Balzac ou tout autre brillant théoricien classique de l'humanité bien plus que de le perdre à déchiffrer ici des mots relevant de la turpitude sans le talent.

 

Néanmoins notre ami le grand G et ses bots ont besoin de contenu continu et l’Édito est aussi là pour cela.

 

En vous remerciant, que Dieu nous prenne sous le Signe de Sa Miséricorde.


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