deux pattes bien, quatre pattes mieux

Comme le dit si bien le Sheikh Marcos, qu'en est il de se posait, à l'aube du vingt et unième siècle la question de savoir si tel ou untel est ou non quadrupède ? Quelle importance en réalité pourrait s'écouler d'une telle information ? 

 

Il est temps, et plus que temps aujourd'hui de gommer de tels clivages, d'effacer littéralement les différences naissantes de ce type d'hétérogénéité phénotypique. Le Cheikh Marcos lui même n'a t'il pas dit : "jeune il m'arrivait de gambader, insouciant, au cœur du jardin, la tête dans l'herbe, levant deux pattes, tandis que deux autres telles des rames venait de me propulser en avant, plus loin à la rencontre de mon destin".

Une phrase qui prouverait, selon certains exégètes contemporains, que le Cheikh a eu sa part de quadrupédie. D'autant plus qu'il nous a enseigné, il y a seulement quelques années de cela lors d'un symposium sur la locomotion robotique au service du bien être animal : "aujourd'hui encore il m'arrive de songer que j'ai quatre pattes". 

 

Chez Biopop, jamais, non décidément jamais, nous ne cherchons à faire de tels détails, un mode de discrimination sociale ou ethnique. Qu'une salade se repose sur un pied ou qu'elle est décidé d'en utiliser un second pour assurer une garde au sol un tantinet hésitant, cela ne nous cause, loin s'en faut, aucune mauvaise opinion dudit végétal.