Drôle de fin d'année, et encore c'est le moins que je puisse dire au vu de l’étrangeté de l'ambiance dans laquelle j'ai baigné durant mes 8 jours de pause hivernale. Normalement destiné à partir récupérer un motoculteur mono roue à la MIRA, entreprise de construction de matériel agricole située près de Rimini à Savignano Sul Rubicone, l'excursion s'est vite retournée en une semaine de descente dans les prémices de ce qui ressemble à une folie collective pérenne. Le coronacircus de toute sa splendeur, dans toute la force de sa métempsychose, dans l'affirmation d'une collectivité effrayé d'un seul bloc, par une seule peur commune, unique, déshumanisante, annihilatrice des civilisations, de l'histoire commune, de la charité : l'autre !
Bien qu'il n'y ai besoin d'aucun documents pour des séjours de moins de 5 jours maximum motivés par des raisons professionnelles, une fois de l'autre coté des Alpes il devient néanmoins quasi impossible de se loger sans disposer du fameux Green Pass, nom et type de contrôle 100% made in Israhell, ce qui en dit long sur le niveau d'humanité de la méthode et de ses idéaux. Aussi est il donc possible de déambuler tout à fait tranquillement du nord au sud de la péninsule italique pour chercher ou apporter tout type de matériaux chez nos amis à l'accent chantant, autant est il donc impossible de dormir dans un hôtel sans cette sacrée et satanée carte directement inspirée par nos amis génocideurs de palestiniens.
Heureusement que même au fond du gouffre il reste toujours et c'est probablement ce qui fait de temps à autre la grandeur de l'homme, un peu de bon sens et de mansuétude chez quelques uns de nos congénères. Aussi bien que jusqu'à ce qui devait me servir de famille par alliance refusait non pas de m’héberger, je n'en demande pas tant, mais jusqu'au fait de me servir un verre d'eau, de peur d'un virus qui semble de plus en plus sorti de la quatrième dimension tant son mal est disproportionnel à la terreur qu'il inspire, ce qui lui offre néanmoins un petit coté comique, sinon burlesque, qui au final n'est pas pour me déplaire, je trouvais des êtres capable de passer outre la crainte nouvellement et universellement partagée pour me permettre de profiter d'un petit coin de bien-être.
Aussi dis-je il m'apparut dès lors très agréable, ou plus que cela moralement, psychiquement salvateur, de trouver en la petite église de Santa Maria Degli Angelli de la minuscule commune d'Alvignanello, une place où me reposer tant l'esprit que le corps.
Je dois dire Qu'Achille, Rina et tout le petit monde de cette piccola chiesa s'est montré d'une grande grande gentillesse, et plus que cela d'une profonde bienveillance, ce qui me permit de décompresser en ces temps de crises relationnelles où chacun est devenu grâce à la peur infusée par un système politique pervers, l'ennemi de tous.
Contrairement à ce que tellement de monde m'avait compté la région de Naples ne m'a joué aucun tour, bien au contraire, je m'y suis senti en totale harmonie et pour la première fois depuis bien des années j'ai pu m'endormir deux nuits de suite sans aucune pensée sombre. Il faut dire que dormir dans une cellule de prêtre permet de remettre au moins temporairement l'esprit à l'endroit, que cela concède au fait de se rappeler la différence entre essentiel et superflu.
Bien d'autres ont passés du temps dans ces lieux ou dans d'autres du même genre et je n'ai là nulle intention d'exhiber une expérience aussi courte en une théorisation d'une quelconque réalité métaphysique. Non je voulais simplement par ce texte remercier sincèrement l’équipe de cette gentille hospitalité qui se veut à la fois chrétienne et laïque de m'avoir ainsi particulièrement bien accueilli et permis de constater qu'il existe en cet humble lieu reculé, tranquillement perché sur sa colline, une communauté souriante et vivante, non embrassée de la pesanteur mortelle d'un virus médiatique et qui par cela même à réussi à sauvegarder une part, aujourd’hui tellement précieuse parce qu'essentielle, de notre humanité.
Que Dieu nous aide sur la voie du bien et nous permette de vivre chrétiennement chaque jour de nos vies./
Un grand merci également à Mirella et Giordanno pour leur accueil, le beau repas et la bière fraiche !
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