La loterie de la vie

Tout est relatif et le malheur des uns fait parfois (non, pas toujours car je vois bien que c'est ce que vous pensez, il ne faut pas exagérer, il n'y a pas que des vermines dans l'espèce humaine, certes ont a un gros paquet d'hommes politiques dont le caractère pourri sinon véreux et là pour nous remémorer les raisons qui ont poussées au sacrifice de Jésus, mais tout de même il y a encore parfois quelques belles plantes capable de pousser sur le fumier) le bonheur des autres. Aussi cette petite récession de textes nous permettra d'envisager la vie comme elle vient, avec stoïcisme si possible, et un peu de recul flegmatique à l'anglaise, tout cela bien évidemment afin de ne point sombrer dans la déprime, la démence ou l’écœurement (ces choses naturellement présentes à la vue d'un politicien faisant son show la morgue haute, la gueule pleine de mensonges dégoulinants et si vous avez besoin d'exemples tapez le nom de n'importe lequel - ou presque car il y en a qui mettent du temps à se faire prendre, on l'a bien vu avec le cas Dassault jugé juste avant de crever la poche pleine de millions piqués aux contribuables qui pourronty toujours se brosser avant d'en récupérer la moindre pièce - même le bon vieux Sarko est pleinement empêtré dans la mélasse le masque sur le museau à expliquer qu'il ne savait, bien qu'il en fût le chef, que ses copains avaient les pattes coincées dans le pot de miel frauduleux, avec lequel on lui préparait justement de belles tartines lors de sa campagne électorale...

 

Donc pour oublier cette crapulerie politico médiatique, ce cirque de Pinnochios (je demande pardon à la marionnette innocente dont j'utilise ici si vilainement le nom), qui de toute évidence aime tellement la confiture qu'elle la bouffera jusqu'en en crever du diabète, du moment que le peuple (nous, moi inclus, je ne suis mieux en rien, ni plus malin que les voisins) admire la ripaille voyeuriste sans broncher (il y a bien eu les courageux gilets jaunes mais les journaleux les ont tellement salis qu'ils ont fini par délaisser la cause si noble et utopique de l'équité du genre humain : tous droit à la même quantité de gelée !), nous aborderons ici un domaine plus sympa qui est, en quelque sorte, celui de la dynamique vitale à la ferme.

 

Comme l'a merveilleusement exprimé le titanesque Lavoisier, très probablement assassiné de façon parfaitement arbitraire, reprenant pense-t-on les idées du philosophe grec Anaxagore de Clazomènes : " rien ne naît ni ne périt, mais des choses déjà existantes se combinent, puis se séparent de nouveau" et j'ai envie de de rajouter que dans une vision chrétienne de la finalité elles se recombinent ensuite pour l'éternité. Cette introduction nous servira donc à comprendre que les bonnes et les mauvaises nouvelles n'ont de réalité que dans une temporalité définie, ce qui reste donc tout à fait vain si l'on aborde des notions macrocosmiques puisque le temps ne possédant pas de finitude tout se voit recycler quelque part.